La maladie d’Alzheimer est la première cause de démence dans le monde. Il s’agit d’une maladie qui fait suite à plusieurs dérèglements microscopiques au niveau cérébral : initialement, les scientifiques ont incriminé une substance qui en s’accumulant de façon anormale provoquait la maladie, il s’agit de la substance amyloïde.
Les mêmes scientifiques ont également découvert qu’il y avait une corrélation entre la survenue de la maladie d’Alzheimer et un défaut de formation d’une protéine indispensable au bon fonctionnement de l’influx nerveux : la fameuse protéine Tau.
La maladie d’Alzheimer s’inscrit dans le cadre des démences car elle laisse place à des symptômes qui traduisent souvent un déficit cognitif ainsi que d’autres types de déficits.
Cette symptomatologie principalement déficitaire ( Elle fait qu’il manque des éléments, plutôt que d’en rajouter : douleur, signes neurologiques etc.. ) est la principale raison pour laquelle on réussit à suspecter la survenue de la maladie. En effet, c’est en remarquant un changement progressif dans le comportement d’un patient, que l’on se met à penser à la maladie d’Alzheimer.
Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?
Comme nous vous l’expliquions, le tableau clinique de la maladie d’Alzheimer est surtout déficitaire. Nous observons ainsi une atteinte des différentes fonctions cérébrales :
- Altération très importante (et progressive ! ) de la fonction mnésique.
- Agressivité : à interpréter comme la frustration du patient et sa réaction face à ses pertes de mémoire.
- Difficulté croissante à se souvenir des mots, expressions et enfin des visages.
- Désorientation temporo-spatiale.
Qu’est-ce qui fait toute la gravité de la maladie d’Alzheimer ?
Ce qui fait l’horreur de toute cette maladie qui au final n’ose pas toucher à l’intégrité physique du patient, c’est que les troubles mnésiques qui commencent tout d’abord par toucher les souvenirs seulement, finissent par atteindre le souvenir de la propre langue maternelle du patient qu’il peine maintenant à pratiquer. Pire : aux stades avancés, il ne se rappelle non seulement plus de ses proches, mais même pas de sa propre personne.
Si vous voulez avoir un aperçu de la souffrance d’un patient atteint de la maladie, et de la douleur qu’il peut ressentir, nous vous invitons à consulter le travail d’un peintre anglais nommé William Utermohlen qui -étant lui même atteint de la maladie – a décidé de peindre de mémoire un autoportrait et ce chaque année, afin les gens puissent suivre l’évolution de ce « vide » que le patient sent s’installer dans sa tête.
Si les premiers tableaux sont plus ou moins ressemblants, la tournure que prend la peinture est tellement traumatisante qu‘on ne peut qu’être bouleversé par le tout dernier tableau censé représenter l’image qu’a l’artiste de lui même : deux simples points en guise d’yeux, et un trait pour la bouche.